"Ce n’est qu’en dansant que je sais lire le symbole des plus hautes choses"
Nietzsche
Danseuse, chorégraphe et professeur de danse, née à Damas, Rym Charabeh baigne dès son plus jeune âge dans les danses traditionnelles de Syrie.
En France, elle explore différentes techniques d’expression corporelle, comme le flamenco, le modern’jazz, le contemporain, les danses mystiques afro-brésiliennes…
Elle commence à enseigner la danse dès l’âge de 19 ans, tout en suivant des études de Psychologie à l’Université Paris V – René Descartes. Son mémoire de Maîtrise est consacré à la femme, au corps et au voile en Orient : Le Voile ou la Dénégation du Manque.
En parallèle, elle se produit sur de nombreuses scènes nationales et internationales, comme, à Paris, Cité de la Musique – La Villette, Palais Omnisport de Paris-Bercy, Institut du Monde Arabe…
Elle travaille avec de nombreux chorégraphes et metteurs en scène, notamment Shahrokh Moshkin Ghalam (chorégraphe, danseur et comédien) pour la création des Sept Princesses – adaptation chorégraphique des Sept Portraits du poète persan Nezami. Cette pièce est représentée, entre autres, au Covent Garden Royal Opera House – Londres, UK, Columbia University theater – New-York et Palace Of Fine Arts - San Francisco, USA.
Dans Vertiges, spectacle de Tony Gatlif, festival des Nuits De Fourvières, Lyon.
Avec l’Association Melody for Dialogue Among Civilisations dans des concerts multiculturels : Scheherazade (Rimsky Korsakov), Opéra de Guangzhou – Chine, à l’occasion de la 16ème édition des Jeux Asiatiques, et Bizet, But Not Only au Shenzhen Concert Hall – Chine.
Elle se forme actuellement à la Danse Thérapie par l’Expression Primitive et s’engage pour travailler auprès des enfants et des femmes en Syrie.
Au cinéma, elle participe à des films sur la condition féminine au Yémen : Le Cri et Moi, Noujoum, 10 ans et divorcée (film récompensé par dix sept prix) de Khadija Alsalami.
ISHTAR, sa première création, traite de la divinité féminine dans la Mythologie syrienne. Elle en est la chorégraphe et l’interprète. La musique est de Jean-Jacques Lemêtre (musicien-compositeur du Théâtre du Soleil).